Aujourd’hui, c’est la journée mondiale des abeilles.
Quel rapport avec le coaching et le monde du travail me direz-vous ?
Connaissez-vous le syndrome de la reine des abeilles traduit par « Queen Bee syndrome » ? Il fut mis en évidence par une équipe de psychologues américaines, en 1973. Depuis, diverses études de cette théorie ont émergé, et ont permis de rendre ce phénomène plus visible.
Ce terme définit le comportement de certaines femmes dans une position d’autorité qui traitent leurs subordonnées plus durement, parce qu’elles sont de sexe féminin.
En France, comme dans de nombreux autres pays occidentaux, les femmes accèdent encore difficilement à des postes à hautes responsabilités, contrairement à leurs homologues masculins. Ce phénomène est décrit par les sociologues comme le « plafond de verre », expression née aux États-Unis dans les années 70 pour désigner cet obstacle invisible auquel les femmes se heurtent dans l’avancée de leur carrière.
Selon l’indice du plafond de verre 2017 de « The Economist », les femmes françaises occupent 31,7% des postes de direction, et tiennent le 3ème rang dans les conseils d’administration.
Un étude plus récente de l’APEC montre que le plafond de verre apparait à deux moments clés de l’évolution professionnelle : l’accès au management et l’accès aux postes de direction.
35% des femmes cadres sont en effet managers contre 43% des hommes. Cela constitue le premier palier du plafond de verre auquel les femmes se heurtent dès le début de leur carrière.
À l’issue de leurs études, elles mettent plus de temps à accéder à un poste de manager, ce qui se traduit par un taux moins élevé de femmes managers parmi les cadres de moins de 35 ans : 18% contre 25% pour les hommes.
Par ailleurs, lorsque les femmes accèdent à des fonctions de management, leur poste s’apparente plus souvent que les hommes à du management de proximité. Leurs équipes sont généralement plus petites (35 % des femmes managers sont responsables d’équipes de plus de 10 personnes contre 52 % des hommes) et moins souvent composées de cadres. Les femmes managers sont également moins nombreuses à gérer un budget et à avoir la responsabilité d’un chiffre d’affaires à réaliser.
La sous-représentation des femmes dans les postes de management prive un certain nombre de femmes de modèles dont elles pourraient s’inspirer : seules 29 % des femmes cadres sont managées par une femme, alors que 79 % cadres masculins sont managés par un homme. Ce phénomène vaut aussi pour les postes de direction, où les femmes sont encore moins nombreuses. Qui plus est, les postes de management à moindres responsabilités offrant des perspectives d’évolution moins favorables, les femmes se retrouvent pénalisées dans leur évolution de carrière. Ce moindre accès aux fonctions de direction constitue le second palier du plafond de verre des femmes cadres.
Dans un monde où les valeurs de sororité tentent de se frayer un chemin et dans lequel les hommes peuvent être des alliés dans les luttes féministes, il est étonnant de voir se développer des comportements ultra-compétitifs chez les femmes. L’idée sous-tendue à travers cette théorie est qu’il est nécessaire de se distancier et se différencier des autres femmes afin de réussir et de monter en grade (dans des milieux majoritairement masculins).
Cependant, ce syndrome est sujet à débat, car d’après une autre étude réalisée par Columbia Business School, qui a reporté avoir recherché à travers les équipes managériales de plus de 1500 entreprises sur une période de 20 ans. Le résultat de ce dernier fût que les femmes nommée directrice général seront plus susceptible de promouvoir d’autre femmes dans des position confirmé.
Les différentes théories au sujet de ce phénomène se fondent également sur ce que peut représenter une femme sur un poste haut placé tels que les sacrifies familiaux ou personnels. Et également la résilience d’on elle a su avoir face aux critiques lors de son ascension.
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